Parution : mai 2008
Label : Sub Pop / PIAS
Genre : Bruitisme, garage rock, expérimental
A écouter : Eraser, Teen Creep °
Qualités : spontané, rugueux, communicatif
Pendant une demi-heure, Nouns occupe notre champ auditif comme une autoroute à huit voies. « Nouveau » binome intéressant – il y a Flight of The Concords ou The Postal Service tous deux également chez Sub Pop, ou les Magik Markers chez Drag City etc. -, Dean Dunt et Randy Randall de Los Angeles en sont à leur deuxième essai, après Weirdo Rippers datant de 2007. Vortex d’influences, Nouns accumule les relations avec des groupes prestigieux, tout en restant curieux et excitant. On pense à My Bloody Valentine et au shoegaze, on y retrouve les même écueils de guitares et les mêmes intentions pop. Teen Creeps (à écouter d'urgence !) démontre que punk et hardcore ne sont jamais loin. Cappo est comme un clin d’œil au Velvet Underground, avant de tourner au grunge. Et Impossible Bouquet démarre comme Sonic Youth. Et plusieurs morceaux sont instrumentaux. C’est un disque doucement expérimental, qui sans prétention et en recourant aux boucles pour se reposer (Things i did When i was Dead), cherche à faire la synthèse de beaucoup de qu’il y a de mieux. Quand aux techniques d’enregistrement du groupe, elles sont d’enregistrer naturellement les idées qui leur viennent au fur et à mesure qu’elles leur viennent, ce qui donne un côté punk minimaliste – Cappo.
Leur signature avec le label Sub Pop leur permet une distribution simultanée des deux côtés de l’atlantique, mais il y a plus pour rapprocher ce duo et son label. Le nom du groupe est repris d’une compilation du label SST Records, que citait aussi les gens de chez Sub Pop lorsque on leur demandait de citer une influence pour leur esprit. L’écriture est bien américaine, marquée par les grands espaces : « This town will take your kissing trees before you see the forest bleed » « I see rivers in my sleep they’re filled with blood » ou par les villes “Jump in the tube, just to see you, my heart is a tunnel baby…” “I’ve been down the street a thousand times this week”… Disque d’extérieur, qui conjure les intempéries (fréquentes à Seattle, faut t-il le rappeler ?). On ne s’étonne pas de l’intérêt suscité par le groupe au sein de leur nouvelle maison de disques (le premier disque était parut sur Fat Cat Records).
Le livret du disque, sous sa typo futuriste, contient quelques photographies, dont l’une révèle un casier de cassettes bien rangé où l’on « découvre » entre autres que nos deux amis écoutent (écoutaient ?) Black Flag, Fugazi ou The Germs. Mais aussi The Cure, The Smiths ou Echo And The Bunnymen, qui trahissent leurs attirances pop. Nouns est un disque urbain, compact, compressé ; et No Age effectivement un duo doué, sans qu’on sache cependant avec assurance où se situe sa personnalité.
Leur signature avec le label Sub Pop leur permet une distribution simultanée des deux côtés de l’atlantique, mais il y a plus pour rapprocher ce duo et son label. Le nom du groupe est repris d’une compilation du label SST Records, que citait aussi les gens de chez Sub Pop lorsque on leur demandait de citer une influence pour leur esprit. L’écriture est bien américaine, marquée par les grands espaces : « This town will take your kissing trees before you see the forest bleed » « I see rivers in my sleep they’re filled with blood » ou par les villes “Jump in the tube, just to see you, my heart is a tunnel baby…” “I’ve been down the street a thousand times this week”… Disque d’extérieur, qui conjure les intempéries (fréquentes à Seattle, faut t-il le rappeler ?). On ne s’étonne pas de l’intérêt suscité par le groupe au sein de leur nouvelle maison de disques (le premier disque était parut sur Fat Cat Records).
Le livret du disque, sous sa typo futuriste, contient quelques photographies, dont l’une révèle un casier de cassettes bien rangé où l’on « découvre » entre autres que nos deux amis écoutent (écoutaient ?) Black Flag, Fugazi ou The Germs. Mais aussi The Cure, The Smiths ou Echo And The Bunnymen, qui trahissent leurs attirances pop. Nouns est un disque urbain, compact, compressé ; et No Age effectivement un duo doué, sans qu’on sache cependant avec assurance où se situe sa personnalité.
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