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lundi 18 janvier 2010

Eels


Bien que Eels soit considéré comme un groupe à part entière dans les bacs des disquaires, c’est à peine plus qu’Everett. C’est lui qui prend toutes les décisions, qui écrit toutes les chansons. Voici les grandes étapes de sa carrière.

Né en Virginie, le 9 avril 1963, Everett a commencé à s'intéresser à la musique rock à un âge précoce via collection de disques de sa sœur, et commence à jouer de la batterie à l'âge de six ans (ainsi que quelques bricolages sur le piano familial). En grandissant, E gagne le profil de l’adolescent en difficulté, marqué prématurément par la mort de son père. Ce repli certain le dirige encore davantage vers la musique. Sa sœur lui apprend la guitare. et il commence à écrire ses propres compositions originales.

En raison du fait que plusieurs de ses amis ont également été nommé Mark, c’est très tôt que Everett, pour se diférencier, commence à se faire appeler par ses initiales - et finalement, uniquement par la lettre «E».

Dans la vingtaine, E enregistre une démo sur un quatre-pistes, et décide de poursuivre son rêve de rock poussièreux en se déplaçant à Los Angeles. Son écriture prolifique, sa pratique intense ont permis à la qualité de ses mélodies de s'améliorer, ce qui le conduit bien vite à un contrat d'enregistrement en tant qu'artiste solo pour le label Polydor. Elle donne une paire de disques sous-estimés, A Man Called E (1992) (qui a été soutenu avec une tournée en ouverture de Tori Amos) et Broken Toy Shop (1993), avant que E quitte le label et forme Eels avec le bassiste Tommy Walter et le batteur Butch Norton. Le trio signe un accord avec le label DreamWorks, alors nouvellement formé et publie leur premier album, Beautiful Freak (1996). Le disque suscite un fort intérêt des médias et Novocaine for my Soul, chanson parfaite, est en rotation lourde sur MTV.

C’est alors que Everett aurait pu devenir un autre Pearl Jam à lui tout seul – mais ils est manifestement plus inspiré par un travail intimiste que par les sirènes du grunge à gros sabots. Les tragédies familiales se succèdent, avec la mort de sa mère et de sa soeur. Les promesses de succès sont alors ravalées. Walter quitte le groupe. Une nouvelle ère commence encore, mi-auto-indulgence, mi vraie noirceur d’ange déchu, qui emprunte des éléments au folk comme au grunge ou aux collages cool inspirés de Beck. Cette période n’est pas terminée aujourd ’hui, même si E s’est physiquement transformé ; de jeune homme fluet avec cheveux courts et peu de barbe, à cette icône à la ZZ Top, lunettes tombantes et barbe brune fournie, exploitée à merveille dans Hombre Lobo.

Electro-Shock Blues, s’avère plus solide encore que son prédécesseur, déjà très ambitieux. Mais le succès commercial n’est pas au rendez-vous. Grâce au nouveau bassiste Adam Siegal, le groupe fait une tournée cathartique dans le sillage de ce disque crépusculaire, avant de retourner en studio tout de suite après pour travailler sur un troisième album. Publié en 2000, Daisies of the Galaxy offre une perspective un peu plus brillante, avec, en vedette, une apparition du guitariste de REM Peter Buck, qui a également co-écrit une piste. L’influence du « plus grand groupe populaire américain de la fin des années 1980 » se fait évidemment ressentir dans l’écriture de Everett, et cela dès ses débuts. Le disque est heureux, Everett y chante sa bonne humeur. E forme « l'Orchestre Eels » et lance une tournée internationale à l'appui de Daisies. Le groupe de six musiciens jouent saxophone, trombone, trompette, banjo, guitare, violon, contrebasse, piano, mélodica, clarinette et timbales.

Après un enregistrement live de la tournée de Orchestre Eels, Oh What a Beautiful Morning, qui a été publié sur le site Internet officiel du groupe, E commencé à se préparer au quatrième Eels. Au lieu d’écrire l'album entier seul, cette fois, il se tourne vers John Parish pour l’aider – à qui l’on doit deux travaux de collaboration avec PJ Harvey. C’est Souljacker, à nouveau dur et sombre, aggressif et punk. Les paroles évoquent les sujets de prédilection d'Everett - la solitude, l'aliénation et le désespoir, cette fois racontée à travers la perspective de portraits de marginaux comme le «Dog Faced Boy ».

En 2003, comme pour brouiller les pistes de nouveau, ou pour échapper à ce qu’il fait le mieux et qui le mine le plus – des disques lugubres - E joue les DJ, pour un effet mitigé. Il faut attendre 2005 pour apprécier Blinking Lights and other Revelations, double album à nouveau ambitieux de 33 chansons, pour la premièere fois chez Vagrant Records. Les disques de Eels "With Strings: Live at Town Hall », enregistré Juin 30, 2005 est publié en février 2006 accompagné d’un DVD.

En 2008, Eels sort deux nouveaux CD / DVD – « Meet the Eels: Essential Eels 1996-2006, Vol. I” et “Useless Trinkets: B Sides, Soundtracks, Rarities and Unreleased 1996-2007”. La musique du groupe a aussi composé la majeure partie de la trame sonore de Yes Man, la comédie avec Jim Carrey. E ensuite retourné au travail pour produire Hombre Lobo, un album concept sur le désir – d’ailleurs sous-titré « 12 songs of desire » qui paraît mi-2009.

 Discographie



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