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vendredi 8 mai 2015

JAMES BLACKSHAW - Summoning Suns (2015)




O
envoûtant, intimiste
folk

Loin est le psychédélisme tapageur des très bons Temples et leur Sun Structures. Dans le jeu enchevêtré de cette guitare anglaise, des  harmonies capable d'évoquer Slowdive sont contenues. Les chansons sont de longues dérives, arrimées par un jeu terrien, et Blackshaw pourrait bien ne pas être les seul à en jouer. Brièvement, on entend de la pedal steel, la guitare country, sur son duo avec Annie Nilsson, la fille de Harry Nilsson. La légèreté des deux premiers morceaux garde la complexité harmonique et la mélancolie, imbriquées l'une dans l'autre, pour ces chansons qui rapprochent Blackshaw d'Elliott Smith : Failure Flame, caressante sur presque 6 minutes. C'est très volatile, presque déconcertant, et l'album ne se consolidera à notre oreille que si l'on se laisse bercer jusqu'au final 12 corde de Winter Flies, ou peuvent voler les influences de Bert Jansch et John Renbourn, les deux grands héros de la guitare anglaise. Sur Nothing Ever After, la voix évanescente et pleine d'affection de Blackshaw rappelle celle, si attachante, de Neil Hamstead, avant que les cordes de violoncelles ne s'élèvent dans une rigueur élégiaque. Le musique semble toujours en révérence et en retenue. Il y a aussi une chanson chantée en japonais sur une mélodie de berceuse, Towa no Yuma. La chanson titre en fait un peu le Steve Gunn anglais. Sa guitare est à ce point remarquable.

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