“…you can hear whatever you want to hear in it, in a way that’s personal to you.”

James Vincent MCMORROW

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Trip Tips - Fanzine musical !

jeudi 25 août 2011

Rééditions #4


Suede – 5 albums remasterisés

Edsel records

En 1992. Les Stones Roses n’étaient plus, les Happy Mondays allaient se séparer. Si on voulait entendre quelque chose de spécial et de nouveau à la radio anglaise, il fallait allait chercher aux Etats Unis, ou Nirvana triomphait. Même Nirvana, et la peine de Cobain, méritaient une alternative. La réponse vint en mai 1992, avec la sortie d’un simple discret, The Drowners. Ses créateurs se mirent en scène comme les habitants d’une Londres futuriste et étrange. Leurs chansons se dessinaient entre Ziggy Stardust et les Smiths, entre rencontres romantiques et drogues récréatives, violence de bas étage et romance ambigüe. Suede ressemblait à la cavalerie qui venait sauver le rock anglais de la torpeur, lui apporter une nouvelle grandeur sur lit de naïveté; peut-être un futur groupe de rock classique, et provoquant toute l’excitation que cela impliquait. Il n’en fut pourtant pas ainsi, et l’histoire de groupe retiendra surtout la frustration de n’avoir pas pu soutenir les promesses initiales plus de quelques précieuses années. S’ils jouèrent un role important pour définir ce qui allait s’appeler la Britpop en Angleterre, ils furent aussi mis de côté par ce mouvement mené bientôt par Oasis. Les rééditions de leur cinq albums rappellent les sommets qu’ils on franchi à la force des poignets ; accompagnés de faces B, d’enregistrements égarés ou de performances filmées, la meilleure musique ici est l’une des plus raffinées de son temps. Suede par Suede sortira en mars 1993. La trilogie de simples qui s’ensuivra mettra en lumière la capacité du groupe à paraître fiévreux et dérangé. Le reste des chansons brûle lentement, toutes guitares dehors, traitant surtout des relations dissolues entre personnes exclues de la société. Les filiations avec Echo and the Bunnymen, Joy Division ou The Cure ne font quer valoriser Suede. L’auto-parodie n’est jamais loin, mais ce n’est que pour le panache. Dog Man Star paraîtra en octobre 1994, au sein d’un groupe déjà désolidarisé. Ce sera un concept album monumental sur l’absurdité des excès souvent associés au rock n’ roll. La poésie de Brett Anderson fait froid dans le dos, mais réjouit en même temps de savoir si bien exprimer le dégoût d’une certaine superficialité. C’est parfois de l’école « le ridicule ne tue pas » qu’a contribuée à créer Adam Ant pour survivre au punk en 1979. Coming Up, Head Music et A New Morning feront lentement sombrer le groupe, peinant à se réincarner.

Donovan – Sunshine Superman

Emi

Un grand classique de la musique psychédélique anglaise. Enregistré entre 1965 et 1966, il était prêt avant même que les Beatles commençant à travailler sur Revolver, mais au moment où il parut enfin, Sgt Pepper était déjà dans les magasins. Cet album innovant voit Donovan s’émanciper de l’ombre de Dylan, auquel il fut beaucoup comparé, en substituant le rush rock n’ rollk une tapisserie de folk-rock lysergique (Season of the Witch, The Trip) et de chansons médiévales (Guinevere) et sereines. « Sunshine Superman était un manuel d’instructions sur comment sauver la planète de la folie de l’espèce humaine» dira Donovan. « C’était le premier à ouvrir la voie pour ce mode de pensée. » Un compagnon tout trouvé à Sgt. Pepper.

R.E.M. - Lifes Rich Pageant

Capitol/IRS

Tout comme Fables of the Deconstruction (1985), aussi réédité, Lifes Rich Pageant (1986) occupe une place sacrée dans le coeur des fans fervents du groupe superstar d’Athens. Bien que ce de personne ait presque disparu aujourd’hui, c’est pour les autres loccasion de découvrir des chapitres mécpnnus de l’abondante discographie du groupe, dominée sans partage par Out of Time (1991) et son simple Losing My Religion, ou Automatic for The People (1992). Lifes Rich Pageant représente encore pour le groupe l’âge de l’innocence avant le grand saut et les contrats lucratifs, tout en préparant le terrain pour cette nouvelle ère. L’introspection d’avant est remplacée par une observation du monde alentour, avec des chansons comme Begin the Begin, These Days et Cuyahoga interrogeant l’implication personnelle et politique : « We are concern, we are hope despite the times» « Let’s put our heads tigether, start a new country up ». Le producteur Don Gehman contribua à cette mutation, en persuadant Stipoe de changer ce qu’il chantait et la manière dont il chantait. Cela sans perdre leurs traits énigmatiques, de la pochette du disque aux paroles de Michael Stipe. Le disque bonus montre que malgré le fait qu’il s’agisse de leur quatrième album en autant d’années, et les tournées incessantes, R.E.M. avaient trouvé le moyen d’enregistrer de bonnes chansons qui ne figurèrent pas sur le disque final. Et quelques aperçus de leur préhistoire, avec des titres datant de 1980.

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