“…you can hear whatever you want to hear in it, in a way that’s personal to you.”

James Vincent MCMORROW

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Trip Tips - Fanzine musical !

samedi 24 janvier 2015

JOY - All the Battles (2014)






OO
attachant, sombre, 
Rock alternatif

Après toutes ces années, difficile de de ne pas avoir la sensation que l'esprit du belge Marc Huyghens, ne trouvera jamais la sérénité, lui dont la voix tranchante entame souvent les morceaux avant tout autre instrument. Les chansons exhalent l'engagement, l'impuissance ou la menace, et on devine la bataille infernale qui est livrée pour jouer de simples chansons pop. Les refrains cathartiques libèrent un trop plein d'émotions et construisent à chaque fois des mélodies affectées. Les plus tapageuses (Sunday and I, The Great Fire, Life..) s'écoutent compulsivement, tandis que les plus lentes (All the Battles, Drift and Dive) nous plongent dans une sereine mélancolie - comme tout bon disque, celui-ci n'épuise pas les meilleurs paradoxes. Une musique minimaliste parfois, qui se ressent partout, dont le schéma est établi depuis le temps de Venus, le précédent groupe de Huyghens, et plus précisément depuis son album préféré enregistré avec ce groupe, le sans appel The Red Room. Les chansons sont aussi courtes et frappantes qu'on peut se le permettre quand on souhaite toutefois embarquer l'auditeur pour un pont et plusieurs refrains. ils se terminent abruptement. La basse de Katel, qui a remplacé Anja Naucler (violoncelle), donne un aspect plus rugueux et musclé, à l'album, qui tente parfois de bondir hors de sa boîte (The White Coat) en avançant la frustration positive. On sent que Françoise Vidick (batterie, chant) comme Katel on un rôle important pour renouveler et prolonger les habitudes mélodiques de Huyghens. D'ailleurs, elles chantent en tandem plusieurs chansons, et les habitent avec un succès qui dépasse même celui d'Huyghens, pour qui la cause est déjà gagnée. La production squelettique, se caractérise par le manque ou au contraire par l’hypertrophie de certains éléments : elle est due à John Parish, et c'est ainsi que le disque prend parfois de faux airs de Pj Harvey. Une très bonne surprise.

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