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vendredi 30 janvier 2015

CALIFONE - Stitches (2013)


OO
apaisé, sensible
americana 

Cet album a été enregistré à Los Angeles, Austin et Phoenix. C'est à dire ? En Californie, au Texas et … en Arizona. Mais le label Dead Oceans fait aussi bien : ils sont quelque part au milieu des Etats Unis, à Bloomington. C'est pas Memphis, encore moins Nashville, et New York peuh !! 

On imagine pas vraiment de blagues sur le Texas cette fois, mais un voyage quasi nécessaire, pour un musicien vétéran de la scène de Chicago, dont j'ai écouté Heron King Blues (2004) pour la première fois à l'été 2009, au moment où je publiais les premiers articles sur le blog qui s’appelait l'Essentiel est Ailleurs. Je ne serai pas déçu avec Stitches : les disques à belle pochette de Califone sont plus attirants que les autres, et déjà attachants avant d'avoir rejoint la... platine ! Oui c'est là que cet album a sa raison d'être, pas sur un disque dur. Il a un grain, quelque chose de physique avec une ombre qui plane, se déploie dans une pièce, vous donne des ailes dans votre voiture. On plane avec Califone, qui trouve ici la route d'ambiances plus horizontales, une odyssée quasi mythologique à portée d'oreilles, tellement visuelle que je m'en souvenais comme de musique instrumentale. Et pourtant, quelle voix ! Celle de Tim Rutili, qui opère en trio (trois guitares parfois), est fatiguée, un peu voilée (on pense à Ben Chasny de Six Organs of Admittance) parfois suspendue à une corde. 

« C'est le premier disque pour lequel rien n'a été fait à Chicago, dit Rutili, depuis la route. Le sud-ouest américain l'a charmé. « Les paysages secs, les plages et les centres commerciaux, tout ça est venu dans la musique. » Désincarnée et contemplative. « Chaque chanson vient dune planète différente ; faire venir différentes personnes et enregistrer dans différents endroits a aidé à produire une tension à l'ensemble. Je voulais que ce soit un disque plus schizophrène, rattacher des textures et des sentiments en conflit. » 'Stitches', cela signifie les points de suture, l'image est forte. La discrétion des textures les plus étrangères, percussions, claviers et électronique, résolvent cette schizophrénie dans une harmonie Pour l'occaison, Rutili a retrouvé son vieux copain Tim Hurley, avec lequel il a enregistré pour la première fois depuis 1998. de la à y voir un certain retour aux sources, mais en plein nulle part... De l'aveu de Tim Rutili, une renaissance car il a utilisé, cette fois, ses nerfs, son cœur, confie t-il à Dead Oceans. La steel guitar est là. C'est comme Ry Cooder se frayant une voie spirituelle et se mettant dans la peau du vieux Harry Dean Stanton pour la suite du film Paris, Texas. 

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