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C’est à mi-parcours d’une biographie du « groupe » Kraftwerk que j’ai eu un pressentiment : l’électro n’est vraiment née qu’avec Kraftwerk et les synthétiseurs mini-moog , et elle mourra avec eux. Si beaucoup d’autres formations utilisaient des synthétiseurs dans les années 70, Kraftwerk ont été les premiers à en faire de simples et directes ritournelles pop. The robots et The Model, sur The Man Machine, en sont deux grand exemples. Ca et mille autres idées révolutionnaires (pas de leader, des travailleurs plutôt que des artistes, qui « jouent du studio », se considèrent comme une marque, utilisent le langage et les langues comme un autre outil mélodique, mélangent objets des années trente avec modernité, deviennent les catalyseurs de leurs machines, etc .) font d’eux une institution qui mérite que l’on s’y intéresse, enfin, plus attentivement. Ca tombe bien, les albums vont être réédités, remastérisés et « modernisés », tandis que le groupe ne cesse de tourner dans le monde entier. Et ça ne m’empêche pas d’écouter Stravinski par ailleurs…
Tant qu'à parler rééditions, dans ce rayon-là (kraftwerkien), en plus confidentiel mais non moins "hénaurme", je conseille aussi Wunderbar de Riechmann (musicien allemand collaborateur très proche de Kraftwerk et Neu!), sorti la même année que The Man Machine de Kraftwerk. Dans ma chronique, je reprenais une citation anglaise (emusic) rappelant à quel point on retrouve l'influence de ces musiciens de la fin des 70ies dans la musique actuelle...
RépondreSupprimerok merci pour le tuyau !
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