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jeudi 7 avril 2016

KING BUFFALO - Orion (2016)





OO
groovy, soigné, contemplatif
Stoner rock, psych-rock


Mondo Drag, Windhand, All Them Witches sont parmi leurs compagnons de route. Ce groupe issu de l'underground nord américain, amateur de dissimulation, transporte dans ses veines le mysticisme réflexif propre aux anglais de Hawkwind. Comme eux, leurs riffs circulaires et sinusoïdaux transcendent largement une voix qui se pose sans autre artifice qu'une légère aliénation, pour décrire des expériences physiologiques et hallucinatoires. L'une des chansons les plus directes de l'album, Monolith, montre bien cette efficacité héritée des power trios du rock anglais (Black Sabbath, Motorhead), nantis d'une basse et d'une batteries puissantes.

Les Black Angels et le rock psychédélique californien au sens le plus large font partie de leurs influences. La production atmosphérique et soignée souligne le sentiment de voyage, si bien que c'est un groupe que qu'on peut aussi bien écouter après les thaïlandais du Khun Narin Electric Phin Band, et toujours se perdre dans les guitares résonnantes d'un vrai sentiment d'ailleurs, sur la troisième chanson, celle de la confirmation, Sleeps on a Vine. Imaginons un Pink Floyd aux hormones. La voix de Sean McVay est entre l'homme exalté prêt à se rendre aux mystères des confins cosmiques, croisée avec celle d'un rocker en proie à une lassitude incommensurable.

Les harmonies, les solos propulsent Sleeps on a Vine vers un classicisme dans lequel King Buffalo emporte, avec ce premier album, ses lettres de noblesse. Sur disque, ils sont ainsi déjà promis d'être uniques, grâce au travail titanesque pour en arriver à cette clarté de vision. Plus loin, Goliath semble pousser encore ce qu'il est possible de faire, pour un trio, en termes d'évocation d'espace, de mélodie. Encore une fois, surgit un riff qui électrise les tentations léthargiques et propulse le morceau dans une direction très satisfaisante. Orion Subsiding nous enchante encore par la recherche d'un blues reposant sur une boucle de synthé sidéral, et dont l'ambiance donne au chant un aspect non seulement lointain mais ancien. Enfin Drinking the River Rising poursuit dans une ligne très similaire mais poussée à un niveau de construction plus étourdissant encore

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