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James Vincent MCMORROW
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mercredi 19 avril 2017
SLOWDIVE - Slowdive (2017)
OOO
intemporel, apaisé, pénétrant
shoegaze, rock, pop alternative
Alors que le shoegaze semblait s’attribuer de plus en plus à un certain public et à des pronostics échangés sur internet, Slowdive vous incite, comme jamais ils ne l'on fait en leur premier temps, à sortir de votre PC et à vivre. Dans le temps en question, internet existait à peine. Ces années passées à ne pas jouer ensemble, puis à se retrouver en 2014, leur ont fait regagner une chance d'avoir une place dans le paysage, profitant aussi la défection d'Oasis, de Blur, des Libertines, de Franz Ferdinand... Ils ont attendu ce moment où les fans les retrouveraient, ceux-ci remisant leurs espérances pour rejoindre le groupe dans les concerts et façonner ensemble de nouvelles fonctions émotionnelles pour le monde, changé, de l'année 2017. Une date que le groupe s'approprie en jouant un rock vivant, entraînant, et simple.
Certains diraient que leur son a 'bien vieilli', mais a t-il été suffisamment écouté par le passé? Il arrive jusqu'à nous, sourd et langoureux, souterrain, identifiable comme celui d'un groupe revenant de loin et pourtant palpable.
Slowdive sait surprendre, et donner plusieurs dimensions à leur musique. Ils ne reposent pas seulement sur une texture aérienne mais arrimée, même si c'est une belle qualité que d'être si direct et statique sur Sugar For The Pill. Ils réussissent un disque enlevé, avec des changements de rythme au cours des morceaux, et où les thèmes communs avec leurs anciennes chansons – les dernières en date remontent à 1995 - ne se jouent pas au détriment des plus récentes. Ils ont montré en concert une volonté de régénérer leur répertoire, revisitant notamment des chansons réputées impénétrables de Pygmalion (1995), Crazy For You et Blue Skied An' Clear, en guise de douce revanche contre le temps et le music business qui aurait pu leur retirer, dans le cas où les contraintes auraient été les plus fortes, l'envie de s'aventurer de nouveau dans leur rock à l'aura nimbée de lumière.
Don't Know Why, une mélodie rappelant Machine Gun, est la première apparition notable de Rachel Goswell sur l'album. Elle réitère la même forme d'émanation sur Everyone Knows. Les arpèges de Falling Ashes font écho à Daydreaming, la chanson de Radiohead. Slowdive parvient, comme cet autre quintet britannique, à rester concret et attrayant pour le plus grand nombre malgré ses explorations. Le charisme insoupçonné de Neil Hamstead, qui troque son mal-être adolescent pour une maturité radieuse, hisse Slomo et Star Rowing bien au delà de ce que leurs trames laissent présager. C'est peut être lui qui évite à Slowdive de sembler engoncé dans son ancien désarroi.
Mais tout le groupe évolue de façon audible, comme ils l'ont fait entre leurs trois albums passés. Ils réitèrent le grand saut effectué entre chacun d'entre eux. Pour nous, le regret d'avoir attendu aussi longtemps est balayé par la réalisation que c'est de cela dont il s'agit, en musique : pas un timing, rapide et régi par des exigences fonctionnelles, mais plutôt un tempo, s'entendant selon des lois naturelles et le cœur de chacun. Sans encore élucider le message véhiculé par cet album, on en profite déjà pleinement. Les paroles méritent de rester inexplorées, admirées pour leur grain et l'endroit d'où elles émanent, aussi irréel que le sentiment que ce n'est pas un aboutissement, mais les signaux d'une présence intemporelle qui s'offre à nous. Les éléments vocaux et instrumentaux se combinent avec une grâce jamais attente auparavant sur un album de Slowdive, jusqu'aux chœurs finaux de Falling Ashes.
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