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dimanche 9 avril 2017

DEVON SPROULE - The Gold String (2017)



O
frais, apaisé
folk rock jazzy


Quand on trace le chemin parcouru depuis le superbe Keep Your Silver Shined (2007), on réalise que Devon Sproule a développé, en toute quiétude, les armes lyriques qui l'on fait devenir discrètement l'une des plus brillantes dans son domaine. Lorsqu'elle évoque le jazz, c'est pour en reprendre ses éléments les plus volatiles, laisser sa parole porter dans un flow poignant, avec une once de fantaisie. C'est le cas sur la chanson titre, où Sproule part d'une voix presque monocorde, son phrasé indolent soulignant finalement la subtilité harmonique du morceau. Elle y évoque la vie au contact de la nature dans une île sauvage, la contemplation bucolique et celle des gens. Outre les harmonies, l'électronique est elle aussi révélatrice d'une plénitude. Elle est chants d'oiseaux sur la chanson d'ouverture Listen To This. Le sens de l'exploration musicale de Devon Sproule se confond avec ses textes, pénétrés de ce qui l'entoure, créant un amalgame singulier.

Après avoir révélé au fil du temps, des tons différents, des variations et des façons d'affronter la musique folk sans réellement en faire, Devon Sproule a finit par se tenir aux abords de l'expérimentation tonale, jouant de sons et de productions éthérées et profondes. Mais davantage encore, c'est le disque d'une personne ayant su s'intégrer, à sa façon, partout où elle a vécu, depuis les villages hippies de Virginie où elle a grandi, jusqu'au Canada, où elle a vécu dans plusieurs provinces puis enregistré cet album, en passant par New York et l'Europe. Elle est capable d'établir des connections décalées avec tout ces lieux et les personnes qu'elle y dépeint, qu'elle définit comme des tribus.

Devon Sproule dégage un charisme inattendu dans sa manière de figurer ses chansons sur scène. Cette expérience se reflète dans l'aisance de son album, une maturité qui se ressent dans la production, bénéficiant de la participation de son mari Paul Curreri. En atteste, par exemple, la diversité de textures des couplets sur Jana, puis le solo de guitare. Curreri chante et joue sur l'album également.

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