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vendredi 24 juillet 2009

Jack Penate - Everything is New



Pardon ? Vous voulez dire qu’il y a eu un autre disque de Jack Penate (Pegnate avec le tilde) avant Everything is new ? Matinée ? Ca m’évoque du Franz Ferdinand premier cru, mais apparemment il s’agissait d’une fantaisie dub et ska, pas le genre des écossais en chemises tailleur. Pourtant, de Take me Out à So Near, les cotillons sont de sortie. Flashback. Oui, donc, So old, on n’en parlera pas, il ne valait rien cet album, Matinée, paraît t-il. De toute façon, comme tout est nouveau, je ne vais pas me donner la peine d’aller me pencher sur les vieilleries (je me demande si je n’ai pas erré en chroniquant Nick Cave, et puis je me dis que non, il vient encore d’assommer je ne sais plus quelle audience londonienne avec sa ferveur coutumière). Tenez, si on essayait de rapprocher Cave et Jack ? Mais pourquoi ? Ca ne parait pas possible ? Manque de bol, tiens, que Matinée soit sorti au même moment que Grinderman. Rien à voir ? Oui, je crois qu’il est temps que je remette Penate sur la platine, je ne l’ai encore écouté qu’une seule fois, et c’est passé tellement vite. Il y a au moins ça en commun avec Grinderman ; mais je vais maintenant laisser le révérend Nicholas Edouard C. regagner ses pégnates et m’intéresser de près à ce disque sucré où tout, nous dit t-on, est nouveau.

Eh bien, Jack n’est pas près de rejoindre Kate Nash, contrairement à ce qui avait été annoncé. Cet album est époustouflant de maîtrise, presque de bout en bout (excepté Every Glance, tentative de mélancolie). Et dès Pull My Heart Away, on sent le grand potentiel de cette pop décoidémment très anglaise. Le producteur, Paul Epworth, a été le compagnon des Futureheads, de Maximo Park, de Bloc Party ou des Rakes. Bloc Party, notamment, dont l’album Silent Alarm (le meilleur, le seul, l’unique) avait cette propension à être efficace de bout en bout. Jack et Kele partagent aussi l’inspiration the Cure, et on retrouve dans leur voix un peu de l’ouverture de celle de Robert Smith, qui peut en agacer certains mis qui selon moi constitue un critère de la musique anglaise intéressante ; et ce depuis, disons Adam Ant sur Kings of The Wild Frontier. Une musique bien anglaise, électro et guitaristique donc, si ce n’est qu’elle est ici traversée de part en partst par de la soul, du calypso, de la musique africaine ou du reggae (Tonight’s Today, premier single extrait) qui emporte ce qui aurait pu être de la trempe des chansons heureuses de Cure vers un endroit chaleureux, presque chaud. Be The One, comme Tonight’s Today, est construite autour de la répétition du refrain, sans pénaliser le morceau. Il s’agit avant tout de dancer, pas de songwriting, de toute façon. Les influences diverses qu’on peut y coller lui donnent éventuellement l’étiquette rock. So Near est une nouvelle preuve que cette formule bigarrée marche à merveille, au moins pour quelque temps. Let’s All die est un exercice surprenant, comme sorti du monde des morts dans Les Noces Funèbres de Tim Burton. Et il y a plus…


Alors, tout n’est pas nouveau, mais le feeling très positif de l’ensemble crée une énergie inédite dans la pop anglaise, un cran au-dessus de Vampire Weekend ou des Talking Heads, et presque au niveau de Merriweather Post Pavillon des New Yorkais d’Animal Collective.

Parution : juillet 2009
Label : XL Recordings
Genre : Pop
A écouter : Pull my Heart Away, So Near

6.50/10
Qualités : entraînant


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