“…you can hear whatever you want to hear in it, in a way that’s personal to you.”

James Vincent MCMORROW

Qualités de la musique

soigné (81) intense (77) groovy (71) Doux-amer (61) ludique (60) poignant (60) envoûtant (59) entraînant (55) original (53) élégant (50) communicatif (49) audacieux (48) lyrique (48) onirique (48) sombre (48) pénétrant (47) sensible (47) apaisé (46) lucide (44) attachant (43) hypnotique (43) vintage (43) engagé (38) Romantique (31) intemporel (31) Expérimental (30) frais (30) intimiste (30) efficace (29) orchestral (29) rugueux (29) spontané (29) contemplatif (26) fait main (26) varié (25) nocturne (24) extravagant (23) funky (23) puissant (22) sensuel (18) inquiétant (17) lourd (16) heureux (11) Ambigu (10) épique (10) culte (8) naturel (5)

Genres de musique

Trip Tips - Fanzine musical !

vendredi 17 juin 2016

NAP EYES - Thought Rock Fish Scale (2016)








O
lucide, apaisé, élégant
Indie rock

Thought Rock Fish Scale est un disque discret, humble, qui passerait inaperçu sans un tour sur le site de Paradise of Bachelors. C'est une nouvelle perle du catalogue de ce label, à qui on doit les rénovations de la musique traditionnelle américaine par Hiss Golden Messenger (cette voix!) et Steve Gunn. La musique du canadien Nigel Chapman, le songwriter de Nap Eyes, et de ses trois acolytes, est sèche et accrocheuse, à l'image du dernier morceau, qui termine le disque ainsi « trust, trust, trust, trust me ». La voix est assurée et posée, le chant parlé comme chez Lou Reed (une influence évidente sur cet album). Sa façon de chanter, de laisser traîner les syllabes, est effective, elle nous affecte et nous attache. 

S'il chante l'isolation, les erreurs passées, c'est en étant capable de tout remettre à plat pour l'avenir. «And i know something is wrong here / but you don't know what it is / Could it be me ? » La question est posée avec un flegme que ne renierait pas Stephen Malkmus (Pavement). En comparaison avec son premier album, Whine of the Mystic, était plus chaotique ; désormais, comme dans les derniers Bill Callahan, la batterie se résume à quelques hit-hat, à une expression minimaliste, pour mieux mettre en avant le détail et la lucidité touchante d'une homme avançant toutes proportions gardées. Il y a la volonté d'une poésie de restitution d'autres temps, d'autres lieux de liberté, mais comme en réduction. Cette modeste échelle donne aux mélodies leur limpidité, ceinte de guitare suave sur les refrains, comme si Chapman s'adressait directement à nous, en conversation.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...