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James Vincent MCMORROW
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mercredi 22 novembre 2017
MALCOLM HOLCOMBE - Pretty Little Troubles (2017)
OO
audacieux, rugueux, lucide
Blues, americana
Pretty Little Troubles mêle l'euphémisme et l'ironie, et le message nous cogne dès Crippled Point of View : Holcombe ne nous offre pas d'échappatoire que de contempler ses plaies. Ses maladies, ses combats, contre la société et la misanthropie, l'histoire objective d'un point de vue isolé. La cocasserie de Good Ole Days, avec le banjo d'époque du producteur Darrell Scott. Les 'bon vieux jours' sont ceux des travailleurs en Virginie, leur vie au rythme de la souffrance sociale. La seule raison de tout cet humour , c'est qu'ils sont désormais morts et enterrés et y trouvent plus d'honneur que jamais. La vivacité du morceau injecte une vraie nostalgie, comme si la grâce du souvenir transcendait la douleur des vies brisées par l'imposture. Bury England est dans la même veine, mais à ce stade de l'album, on s'est accoutumés à la proximité avec Holcombe, et à cette étroite famille de trimards au sein de laquelle il nous convie.
Malcolm Holcombe a joué dans certaines villes de Caroline du nord depuis quarante ans. A Boone, il salue le « Windmill », conçu dans les années 70 pour apporter l'électricité, et qui n'a jamais fonctionné. Le mot évoque le travail des champs plutôt que la technologie des énergies renouvelables, pourtant la traduction française est l'éolienne. Empreinte d'une ruralité qui grince, gronde, rutile. Authentique et proche de sa terre, Holcombe l'est sans forcer. Il est en toute humilité un symbole, bien au-delà de cette partie du Sud américain.
Solitaire de tempérament, il a depuis des années brisé sa carapace, enregistrant des albums collaboratifs en compagnie de musiciens extraordinaires. Tony Joe White venait saluer sur Another Black Hole (2016), et la pléthore d'instruments à cordes joués par cet amoncellement de talents n'occulte jamais le jeu singulier de Holcombe, qui éreinte son instrument avec une sollicitude magique. C'est l'impression que donne, en tout cas, le mélange de précision et de rudesse de son jeu tendu. Rien d'un esthète à première vue, dans cette voix éraillée, et pourtant chaque mot est une teinte de sa palette de noirs, étalée au couteau. La chanson titre, par exemple montre une densité et une profondeur des mots frappante comme un coup de poing.
Il s'inscrit dans la lignée du texan Guy Clark, dont le collaborateur Verlon Thompson est de la partie. Parmi les bonnes surprises de cet album, la ballade Rocky Ground, illuminée de pedal steel et de la voix en backing de Thompson. Difficile de faire plus américain. « Watching you grow old and lonely/Hungry to be found » chante Holcombe, décrivant un état qui fut le sien avant d'être exhumé et de quitter l'alcool. We Struggle atteint le même niveau d'émotion, avec une économie de mots bouleversante. Damn Weeds, autre classique, poursuit dans cette véracité sur le vif. Les chansons ont d'ailleurs été écrites sur une période de deux semaines, d'où sans doute une certaine homogénéité thématique. Darrell Scott les pare d'une audace sincère, sans y réfléchir à deux fois. La cornemuse en est le gage. Le quatuor de cordes le pinacle.
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