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jeudi 8 octobre 2015

THE LEGENDARY SHACK SHAKERS - The Southern Surreal (2015)


t;

O
entraînant, inquiétant
Rockabilly, blues rock

The Legendary Shack Shakers ont de ces crochets mélodiques, c’est comme de voir un match de boxe mené par un squelette psychobilly. Ils secouent tous les bons os de votre corps. Thématiquement, on est sans surprise dans le sud fantasque et ses marécages à zombies épris de rock n’ roll et de marijuana. Les refrains sont constitués du minimum de mots, et redoutablement  efficaces: « Get on down the road » sur Mud, la chanson qui donne le patron pour la guirlande d’halloween ; « Baby, how long » sur Miss America. « Take my hand, don’t leave me cold’ sur Cold. La voix caverneuse du chanteur Col JD Wilkes est parfaitement appropriée.


C’est rudement convaincant au niveau des paroles comme de la musique. Le groupe s’imprègne et recrache cette culture sudiste depuis 20 ans, et c’est aussi ce qui leur permet de rendre crédible cette descente en train fantôme. Wilkes, passionné de musique traditionnelle, a déjà été récompensé pour un album hommage aux sonorités des Appalaches, enregistré avec un violoniste (de fiddle), Charlie Stamper. C’est un Colonel dans le Kentucky, en tout cas, ça met en lumière les talents de son groupe  (augmenté par des fans tels que l’acteur Billy Bob Thornton) à recycler toutes les danses et jeux de jambes issues des fermes et des campagnes sudistes. Rarement un album à la narration si pleine de détails inquiétants n’aura été aussi joyeux et charmant ! Down to the Bone, qui succède à une parenthèse narrative rappelant What’s he building in There ? (Tom Waits, Mule Variations, 1999) évoque un Waits de cimetière.  

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