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James Vincent MCMORROW

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jeudi 13 octobre 2011

John Lee Hooker (1917-2001)


LE BLUESMAN ORIGINAIRE DES ENVIRONS DE CLARKDALE, Mississippi, rencontra le succès dès 1948 avec Boogie Chilun, et resta à peut près le même pendant un demi-siècle, ne déviant jamais beaucoup de son boogie utilisé comme une signature. Sa propension à enregistrer des hits imparables, tels I’m in the Mood, Crawling Kingsnake ou Boom Boom, et à sauter d’un label à l’autre, de Modern à Savoy, de Impulse à Riverside, 27 labels si l’on en croit les meilleures rétrospectives, en fait peut-être le musicien blues le plus compilé.
Ces compilations vont d’un seul disque qui épargne le budget à la plus complète, allant chercher au fond du baril plus d’alcool, de larmes, de sexe et de sang. Dans la première catégorie, The Definitive Collection (Hip-O, 2006) est ce qu’il y a de mieux. Le coffret simplement dénommé Hooker (Shout !Factory, 2006) est le meilleur moyen d’entrer dans son oeuvre qui court sur quatre disques. 84 chansons qui font l’essence du musicien, de sa couleur, de son grain, ajoutant toute la profondeur nécessaire à l’exercice du best-of. Crawlin’ King Snake, Dimples, It Serves me Right to Suffer, One Bourbon, One Scotch, One Beer (qui a inspiré la chanson de Ry Cooder), I’m in The Mood, The Healer, on traverse les différentes ères de sa carrière, un changement subtil des formes sur lequel ses simples monolithiques et vitaux font de l’ombre. On découvre ainsi la quantité et la qualité de son travail en duos. Pour 42 dollars, cette compilation fait donc sens de sa carrière en plus d’en permettre d’écouter la plupart des points forts.

COMME BEAUCOUP D’ARTISTES DES ANNÉES 40 ET 50, Hooker a longtemps enregistré des simples avant de mettre en boîte de véritables albums. Mais ensuite, pour donner une idée, l’année 1960 seule en a vu paraître six! Et constitue sans doute un point d’orgue de sa carrière, avec House of the Blues (MCA/Chess), I’m John Lee Hooker (Shout ! Factory), That’s my Story (Original Blues classics), Travelin’ (Collectables). L’extraordinaire moisson de blues continua en 1961 et 1962 : John Lee Hooker Plays and Sings the Blues (MCA/Chess), The Blues (Disky Communications), Burnin’ (Collectables), Drifting the Blues (United Recordings), Tupelo Blues (Riverside Records). IL fut très productif jusqu’à la fin des années 80, avec toutefois un passage à vide dans les années 70. Dans la chanson John Lee Hooker for President, Cooder laisse entendre une carrière menée tambour battant, comme une campagne présidentielle. « Every time you hear Boom Boom, that’s a dollar change. I don’t need yo money cause I finance my own campaign.”

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