“…you can hear whatever you want to hear in it, in a way that’s personal to you.”

James Vincent MCMORROW

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lundi 2 mars 2015

JAMES MCMURTRY - Complicated Game (2015)






OOO
élégant, pénétrant
songwriter, folk-rock

Le premier album de James McMurtry est sorti en 1989. Depuis, il n'a cessé de se montrer à la hauteur de sa réputation 'd'un des meilleurs songwriters de sa génération', à laquelle même Stephen King souscrit. Mieux, entre son dernier disque et celui-ci, il a renouvelé ses thèmes et changé d'humeur. Exit le malaise suscité par le président d'avant 2008, et sans doute Just Us Kids avait t-il cet air de 'plus jamais' qui a poussé McMurtry à en prendre le contre-pied. Il disait lui-même qu'il est bien difficile de ne pas faire une protest song sans avoir l'impression de s'entendre chanter un sermon, et citait Steve Earle comme l'un des meilleurs contre-exemples. Complicated Game est un de ces albums qui glorifient le songwriting dans toute sa beauté, sa simplicité formelle et la fausse pudeur de ses études de caractère. Ce sont donc des personnages, souvent un peu perdus, que décrit McMurtry, sans l'effort et les mimiques que lui demandaient la colère politique et sociale. Un disque qui commence par 'Honey don't you be yelling at me when i'm cleaniing my gun', sur Copper Canteen, est déjà bien parti. La musique souligne les mots avec l'élégance tranquille des chansons que Bob Dylan signait vers le début de sa carrière : des mélodies aussi discrètes qu'entêtantes lorsqu'elles déploient de majestueux couplets sur 5 ou 6 minutes. Carlisle's Haul, grande balade en ce domaine, est peut-être la meilleure chanson de l'album. Si cela peut ravir tous ceux qui aiment Dylan, ça fait déjà beaucoup de monde... Le pouvoir de cette musique de l'ouest américain est sa capacité à capter cette force d'aller de l'avant qui existe dans la musique en particulier, agitant tout le pays, du Texas vigoureux à Long Island, New York. Sans jamais paraître affecté le moins du monde. 

Sa musique, en retour, semble apprendre des personnages dont elle s'empare, rendue toujours plus humaine. Peut importe l'époque, nous dit t-elle, peut importe le mystère qui l'entoure, et peut importe l'endroit d'où vous l'écoutez.

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