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jeudi 5 septembre 2013

THE POLYPHONIC SPREE - Yes, It's True (2013)


O
efficace, entraînant
Indie rock, pop


Les paroles écrites pour le nouvel album de The Polyphonic Spree par le maître de cérémonie Tim De Laugther), ont une lourde responsabilité. Propulsées par cet immense groupe (17 musiciens), elles sont le Message. (La similitude avec les harangues évangélistes est souhaitée, canalisée et transformée depuis longtemps par le groupe en spectacle de science-fiction s’inspirant un peu des Flaming Lips – mais ‘plus large que la vie’). Pour bien jouer leur rôle, les paroles ressemblent parfois à des discours de bonheur dont The Polyphonic Spree abreuve la multitude, comme si s’adresser aussi ostensiblement au plus grand nombre était le meilleur moyen de rassurer tous ceux qui ont donné de leur poche pour financer les 100 000 dollars qu’a coûté l’album (avec Kickstarter). Des paroles telles que “It's the feel-good time of the day” ou “keep yourself feeling brand-new” laissent sceptique. Il y a pourtant des moments sur Yes It’s True où la réalité rattrape les utopies de ‘vivre ensemble’ du groupe depuis son apparition en 2000. C’était alors le nouveau projet de De laugther suite à l’overdose de son ami Wes Berggren.

Pour comprendre le mérite de ce groupe, formé par vagues de douze, d’avoir maintenu son existence jusqu’à ce jour, il faudrait tous les nommer par leur prénom et leur nom et donner quelques mots sur leur CV musical. Il est fascinant d'imaginer, lorsqu'on les voit jouer, quel lien peut unir tous ces gens talentueux, si De Laughter a le Director's Cut ou qui d'autre décide de la direction à prendre pour chaque chanson. On n’osait croire qu’une armée de 17 se débarrasseraient aussi bien des fioritures pour se recentrer sur leur message d’espoir, et enregistreraient une suite de singles orchestro-pop étonnamment touchants. Ils sont par moments comme le nouveau wam’ bam thank you mam’ de la pop, avec des chansons entre Arcade Fire et Gary Numan (à la période de son premier disque Replicas, 1979) qui serait à la tête d’une nouvelle armée habillée cette fois dans un style psycho-elfique, ou comme si Timothy Leary était un Mormon. Ce qui frappe, c’est que De Laughter parvient à rester sur cette ligne entre amertume et enjouement, où l’isolation suscitée par un culte vide de sens est combattue par le groupe. De Laughter reste de loin le principal chanteur et clairement le leader du groupe, mais le fait d’être mieux entouré que tous les autres dans la musique pop lui permet de donner une résonnance singulière à des « platitudes » telles que “There’s always more to you than there are of them”. L’expression ‘l’union fait la force’ n’as jamais été mieux tournée.

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