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James Vincent MCMORROW

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samedi 22 août 2015

SORORITY NOISE - Joy, Departed (2015)







O
Doux-amer, intense
Rock 

Dans les listes de ceux qui avaient aimé le disque d'Adventures, sur le site Rate Your Music, figurait parfois l'album de ce groupe.  

C'est pour l'émotion et l'efficacité des refrains qu'on se replongera dans ce disque. Sans jamais vraiment basculer dans le chant hurlé ils conservent tout au long de ces montagnes russes une intensité à vif. La voix de Cameron Boucher n'a rien de particulier, sinon ce ton nasal propre à évoquer la frustration et le dédain émotionnel au sortir de l'adolescence (voir Conor Oberst). Il faut du courage pour faire partie de cette scène émo un peu tête à claques et affirmer sans ciller que finalement, c'est mieux d'être seul que de se faire du mal à deux. On pense à Bright Eyes, même si la musique fluide et fuyante ensevelit les paroles avec une attitude plus roublarde. Bien qu'intenses et amères, ses paroles s'arrêtent toujours avant de mettre l'auditeur mal à l'aise. 

Sur Art School Wanabee, au milieu de l'album, le refrain le plus à même de saisir cette capacité à ne jamais aller jusqu'au bout, peut être à tomber à court d'arguments trop précocement pour basculer dans l'amertume infinie. "Peut-être ai-je seulement peur d'admettre que je ne suis pas aussi noir que je le pense/Peut être ne suis-je pas la personne que je n'ai jamais voulu être". Cette façon de tourner autour du pot donne à Sorority Noise leur côté le plus authentique. 

Ils semblent emprunter des chœurs à TV On The Radio sur Mononokay. Using est une agréable descente dans le pathos. WhenI See You confirme leur parfaite maîtrise non seulement des refrains, mais des ambiances héroïques, qui, enfin, se prolongent au-delà du dénouement attendu.

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