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mercredi 28 septembre 2016

HAMILTON LEITHAUSER & ROSTAM - I Had a Dream That You Were Mine (2016)




~
indie rock


Quand j'ai commencé à parler d'albums, je ne me souciais pas de savoir si je les écouterais encore un an plus tard. C'est moins le cas aujourd'hui, crois-je en écoutant ce disque. Un plaisir fugace, et comme la musique provoque toujours des émotions sans support, des émotions quasiment vaines hors de leur rôle de nous faire mieux vivre l'instant, l'existence de tels disques se justifie. Mais pas dans la durée, où I Had a Dream That You Were Mine s'avère décevant.

Le single A 1000 Times résume bien l'album : d'ailleurs le titre de celui-ci reprend assez péniblement l'une des phrases du refrain de cette chanson. Elle repose sur de petites astuces de production qui la font sonner incroyablement jeune et dynamique pour une chanson des années 50, ou presque. Déballant dès la première seconde les deux choses qui nous font légèrement craquer pour cet album – une mélodie entêtante et la voix d'Hamilton Leithauser – elle multiplie les pistes (vocales...) tout en restant la même rengaine insistante. « J'ai fait ce rêve mille fois », chante astucieusement Leithauser, et si l'on est convaincu par l'énergie de la chanson, elle sonne effectivement comme une redite. Le contenu lyrique de chaque chanson n'est pas à craindre ; Leithauser et Rostam Batmanglij y ont bien travaillé. Et l'album sait profiter de la capacité de son chanteur à endosser plusieurs personnalités, crooner ou rocker à la voix éraillée. Un bon moyen de réaliser la vanité de la démarche est d'écouter Rough Going (I Won't Let Up). La chanson n'a rien de 'rude' comme le titre pouvait le laisser penser, mais surtout la voix superposée en chorale de Leithauser sonne creux.

Bien sûr, il a pu parfaire son charme New-Yorkais et le son de ses guitares avec les Walkmen pendant des années, se détachant de l'ombre tutélaire de Bob Dylan avec une voix progressivement moins nasillarde, et apparaît aujourd’hui comme un artiste n'ayant plus beaucoup à prouver. Son charme est une paresse bien goupillée, capable de surgir à chaque fois qu'on s'y attend, ou presque. I Had a Dream That You Were Mine peut paraître malin en combinant ancien et moderne, mais ce n'est pas suffisant pour faire une musique qui reste crédible.

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