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mardi 30 décembre 2014

Album de l'année : CLAP YOUR HANDS SAY YEAH


A ce point de leur carrière, Radiohead enregistrait Kid A pour rester en avance sur sont temps.

Avant de partir en tournée, Alec Ounsworth a trouvé le moyen de préparer un 4ème album aliéné, composé en duo et joué (parfois) en groupe. Quand le précédent, Hysterical a fait fuir 60 % du groupe, plus besoin de se soucier de dérouter qui que ce soit. Etre doué et avoir une voix si reconnaissable ne suffit pas, de toute façon, quand internet ne vous porte plus autant qu’avant.

C’est un virage synthétique : le batteur, Sean Greenhalgh, est chargé de programmer les machines. Mais Ounsworth joue de l’accordéon et de la guitare acoustique. Au final, l’album qui devait être un geste bizarre se trouve porter en lui tous les hauts et les bas propres à la musique indie rock, tiraillée depuis des années au point de ne signifier plus rien, au point que beaucoup désormais se dirigent vers des musiques plus ‘dures’, désincarnées, dirigées par les machines plus que par les hommes. Ici, ce sont de vraies chansons, chantées dans une attitude de fuite en avant par celui qui a entendu dire que de toutes façons, l’indie c’était toujours que couplets refrains identiques. Il y a un sens de l’honneur à défendre une évolution personelle sans basculer dans la caricature.

La sincérité des chansons et l’omniprésence vocale de Ounsworth finissent par tout mettre en exergue et donner une jolie fragilité, que la version alternative d’Impossible Request, en duo, parachève très bien.

Les boucles d’electronica suggèrent un vortex retenant les chansons ensemble, leur donnant un aspect étranger qui rend les mystères personnels de leur créateur plus intéressants à décoder.

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