“…you can hear whatever you want to hear in it, in a way that’s personal to you.”

James Vincent MCMORROW

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jeudi 27 juin 2013

JAMES COTTON - Cotton Mouth Man (2013)

 
OOO
rugueux, groovy, intemporel
blues, rock n'roll, funk
 
Un album merveilleusement simple et direct : il s’agit de ce vieux blues de Chicago qui est comme propulsé comme par la traction d’une locomotive neuve. Les attaques d’harmonica de James Cotton, 77 ans, sont aiguisées comme jamais. Les notes rugueuses sont parfois prolongées de longues secondes, sur Wrapped Around my Heart par exemple, une ballade poignante interprétée par Ruthie Foster. Cotton ne peut presque plus chanter, et laisse la génération suivante – dont Warren Haynes, dont j’avais remarqué l’album Man in Motion – donner leur plus honnête performances sans que l’intensité ne baisse jamais. Le piano funky donne presque à l’album un esprit de fête.  Vocalement, même si le maître ne se contente que d’introduire une chanson, d’intervenir lorsqu’il est trop question de lui – sur He Was There – et murmurer sur Bonnie Blues, il laisse une impression profonde. Son harmonica est l’artefact ultime de la musique blues ; il jouit autant qu’il travaille, surpasse n’importe quel autre instrument que vous entendrez dans un disque en 2013. Toutes les chansons, même si elles sont basées sur des idées mélodiques bien connues, sont originales, et écrites dans un esprit d’hommage aussi bien à l’homme qu’à la scène qu’il est  l’un des derniers à incarner. Une scène qu’il partageait autrefois avec Muddy Waters et Howlin’ Wolf.

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