OOO
élégant, groovy, apaisé
Rock alternatif, psychédélique
Après Way Out Weather, un album exploratoire et acoustique, qui profitait d'une attitude décontractée, jazz, Steve Gunn se dirige vers un son plus électrique et intriqué que jamais, avec des chansons complexes et enivrantes. Un album plus dynamique, inspiré par Kurt Vile (dont il a été le guitariste jusqu'à Smoke Ring For My Halo), mais chaque élément - guitares, percussions - entrent dans un système différent, interne à Steve Gunn, qui relie aussitôt Eyes on the Lines à son prédécesseur. Ancient Jules célèbre une liberté et une assurances toujours plus grandes, la capacité à gérer une grande densité de guitares aux accents divers pour les faire communier vers des soli qui échappent au psychédélisme pour offrir un déroulé maîtrise. Steve Gunn joue de sons qui sont propre aux 'primitivistes' américains tels John Fahey, une candeur qui souligne des paroles insouciantes et opérantes sur Full Moon Tide, qui le relie comme jamais à l'âge d'or des années 70. Il reconstitue une partie de l'histoire de ce qui fit le charme de la guitare en offrant à ces sonorités enchantées des mélodies accrocheuses , des rythmes cavalants, une profondeur de champ telle qu'il est difficile de s'en détacher.
élégant, groovy, apaisé
Rock alternatif, psychédélique
Après Way Out Weather, un album exploratoire et acoustique, qui profitait d'une attitude décontractée, jazz, Steve Gunn se dirige vers un son plus électrique et intriqué que jamais, avec des chansons complexes et enivrantes. Un album plus dynamique, inspiré par Kurt Vile (dont il a été le guitariste jusqu'à Smoke Ring For My Halo), mais chaque élément - guitares, percussions - entrent dans un système différent, interne à Steve Gunn, qui relie aussitôt Eyes on the Lines à son prédécesseur. Ancient Jules célèbre une liberté et une assurances toujours plus grandes, la capacité à gérer une grande densité de guitares aux accents divers pour les faire communier vers des soli qui échappent au psychédélisme pour offrir un déroulé maîtrise. Steve Gunn joue de sons qui sont propre aux 'primitivistes' américains tels John Fahey, une candeur qui souligne des paroles insouciantes et opérantes sur Full Moon Tide, qui le relie comme jamais à l'âge d'or des années 70. Il reconstitue une partie de l'histoire de ce qui fit le charme de la guitare en offrant à ces sonorités enchantées des mélodies accrocheuses , des rythmes cavalants, une profondeur de champ telle qu'il est difficile de s'en détacher.
Sa voix, un peu déformée par les effets, lui donne un air flegmatique, plus désaffecté que Vile et Adam Granduciel (The War on Drugs) à qui il est comparé. The Drop est une vaste dérive qui culmine sur les paroles en écho au titre de l'album : «Eyes on the Line/You know they hold every move ». Nature Driver, avec son rythme plus poussé, évoque directement The Waron Drugs, mais propose toujours d'entrecroiser trois guitares plutôt que d'en faire hurler une seule. Là, la formule semble un peu se répéter, Rien qui soit de l'intensité rock plus immédiate de Drifter, un morceau de Way Out Weather qui évoquait furieusement le Velvet Underground. Avec Park Bench Mile, Gunn se dirige plutôt vers un shuffle jazzy dansant, avec un rythme sous pression, permettant à la musique de se s'épaissir à toute vapeur. Heavy Sails contient un solo fluide et distinct qui semble être dû à Kurt Vile. Ark se démarque encore à la fin, par un sentiment de complétude et d'extase suave que les artistes ont tendance à oublier de toucher, parfois, lorsqu'ils font primer la forme sur le fond. Sans frime, Steve Gunn y a gagné un vrai charisme. Eyes on the Line est un album contemplatif, hardi et luxuriant.
(Paraît le 2 juin)
(Paraît le 2 juin)
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