OO
intense, soigné
Stoner, Rock, Psychédélique
Golden Void, groupe d’Oakland centré sur la chanteur/guitariste charismatique Isaiah Mitchell, mélange mélodies et rock cramé (‘stoner’) lourd de riffs heavy metal qui salue leurs influences Black Sabbath et Pentagram. Ils donnent plus de groove et de structure au psychédélisme à l’œuvre au sein de Earthless, l’autre groupe de Mitchell.
Alors que le leader pourrait facilement se laisser piquer par le fuseau de son rouet et plonger dans de vastes digressions électriques, il sait faire de la place pour les autres musiciens. Il le faut pour développer des ambiances convaincantes quand quatre de ces morceaux approchent ou dépassent les sept minutes. Il ont trouvé la voie d’une musique exploratoire, riche et méditative, jamais meilleure que lorsqu’elle prend une dimension spirituelle, lancinante.
Golden Void vous invite à un voyage solaire, une odyssée. On retrouve des claviers Arp ondulants et vintage, des déflagrations de batterie, des grooves infectieux, et des guitares saturées, mais c’est au service d’un son à la fois pastoral et cosmique, avec flûtes superposées à des nappes fuzz. Le côté plus lourd et musclé reprend régulièrement le dessus sur les rêveries ‘astrales’, jamais mieux que sur The Beacon. La dernière partie du morceau montre un groupe déterminé à affirmer sa différence, dans une scène californienne très ouverte et hagarde. Un groupe qui a le regard braqué vers un large faisceau émotionnel, mais aussi, comme ici, qui sait se recentrer pour véritablement frapper.
Une autre influence est le chant émotionnel de John Frusciante. C’est au final une œuvre qui parvient à atteindre un lyrisme déchirant (I’ve Been Down).
Alors que le leader pourrait facilement se laisser piquer par le fuseau de son rouet et plonger dans de vastes digressions électriques, il sait faire de la place pour les autres musiciens. Il le faut pour développer des ambiances convaincantes quand quatre de ces morceaux approchent ou dépassent les sept minutes. Il ont trouvé la voie d’une musique exploratoire, riche et méditative, jamais meilleure que lorsqu’elle prend une dimension spirituelle, lancinante.
Golden Void vous invite à un voyage solaire, une odyssée. On retrouve des claviers Arp ondulants et vintage, des déflagrations de batterie, des grooves infectieux, et des guitares saturées, mais c’est au service d’un son à la fois pastoral et cosmique, avec flûtes superposées à des nappes fuzz. Le côté plus lourd et musclé reprend régulièrement le dessus sur les rêveries ‘astrales’, jamais mieux que sur The Beacon. La dernière partie du morceau montre un groupe déterminé à affirmer sa différence, dans une scène californienne très ouverte et hagarde. Un groupe qui a le regard braqué vers un large faisceau émotionnel, mais aussi, comme ici, qui sait se recentrer pour véritablement frapper.
Une autre influence est le chant émotionnel de John Frusciante. C’est au final une œuvre qui parvient à atteindre un lyrisme déchirant (I’ve Been Down).
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