^ Un concert au Winterwondergrass dans le Colorado., dont ils sont originaires.
OO
groovy, attachant, funky
Americana, blues rock, folk
Les frères Wood ont un groupe qui, sur les bases rythmiques folk de la contrebasse de Chris Wood, construit des grooves étourdissants. Depuis le début des années 2000, il ont sorti quatre albums qui ont laissé les amateurs d’americana ravis et les journalistes incertains de l’étiquette qu’il fallait leur coller. Ils n’ont cessé de s’améliorer. Et au vu de l’accueil qui a été fait à ce nouvel album par ceux qui connaissent et aiment déjà ce groupe, le fait d’avoir enregistré avec Dan Auerbach des Black Keys ne les a pas dénaturés. Au contraire, ils ont un son toujours plus rond et mieux lié, qui ne peut appartenir qu’à un groupe au sommet de son osmose.
La puissance de leurs harmonies vocales est un gros plus, les structure ouvertes et élastiques, qui passent dans un même morceau du folk intimiste à l’Americana funky et au rock choral, en passant par la soul (Newer and Always), profite en plus d’arrangements puissants (écouter la ballade Two Places, ses cuivres et son orgue électrique). Si les Black Keys pouvaient être ‘commerciaux’ à force de trop essayer, The Wood Brothers rapellet directement The Band parce qu’ils ont cette aisance et qu’on sent qu’ils s’amusent terriblement à enregistrer cette musique. C’est comme si l’Alabama se traduisait instantanément en un mélange idéal de country, gospel, folk, funk, blues, où les moments les plus trad’ ne sont pas en reste pour la pure séduction (Heartbreak Lullaby). Whithout Desire nous projette en fanfare au cœur du studio, avec eux. Ces chansons naissent déjà complètement matures, c’est à peine si une touche de naïveté peut être décelée, sur Touch of Your Hand. Un coup de foudre.
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