O
soigné, apaisé
indie rock
Ca fait longtemps que je n'ai pas écouté Days, le dernier album en date de Real Estate. Risque de venir le constat que presque rein n'a changé ; c'est toujours le groupe le plus paisible de la côte ouest américaine (New Jersey), très doué quand il s'agit d'enregistrer un album (trop) parfait de bout en bout. Même Kurt Vile ne pourrait pas les parodier. Le rapprochement avec Radiohead est toujours valable : deux guitares se complémentent dans l'esprit de ce qui avait été fait sur Ok Computer. Il faudrait aller voir dans les textes de Atlas si leurs thèmes de prédilection sont toujours d'actualité. A priori oui : Past Live commence par "I cannot come back to this neighboorhood... this is not the same place i used to know". Il y a partout ce pessimisme au cœur de l'optimisme, et vice et versa. Sandy a marqué les esprits, et Atlas tente de laisser des impressions qui doivent durer. Real Estate n'a pas le profil d'un groupe qui réagit sur le vif, mais imprègne de ce que les dernière années ont offert de plus fascinant à contempler sur son 'petit' bout de territoire de plus humain et de plus naturel. Les chansons ont toujours la capacité de nous plonger dans la rêverie par leur rythme lancinant et leur finesse mélodique. Past Lives, The Bend ou Navigator sont tétanisantes.
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