Parution : juillet 2012
Label : Metropolitana
Genre : Instrumental, Acoustique
A écouter : Estrada de Palha (theme), A Emboscada (deuxième extrait ci-dessus)
A écouter : Estrada de Palha (theme), A Emboscada (deuxième extrait ci-dessus)
OO
Qualités : Envoûtant, apaisé
La chanteuse et guitariste portugaise Rita Redshoes (de son vrai nom Pereira), est l'auteure-interprète de deux albums de pop attachants, que de bonnes mélodies et des arrangements envoûtants élèvent dans une classe à part. Deux albums contrastés, tour à tour affectueux et inquiétants, constitués de chansons aux riches harmonies. « Golden Era » (2008) d'abord : « Cela m'a pris 8 ans pour terminer les chansons et trouver le courage de permettre aux chansons de quitter mon appartement. » Puis « Lights and Darks » (2010) ensuite. « Après la tournée de Golden Era, je suis partie me reposer dans un île de l'Océan Indien. Je me suis trouvée à entendre des voix qui, je ne l'avais pas réalisé, couvaient en moi. C'est là qu'est né l'album. »
De l'autre côté, « Femina » (2009) : mélange de rock n'roll sale et de musique électronique au service de duo lubriques, puissants et désespérés avec des chanteuses aussi diverses qu'Asia Argento ou Lisa Kekaula (les Bellrays). Unique en son genre. Paulo Furtado s'est fait un nom en Europe sous son pseudonyme The Legendary Tigerman plutôt qu'au sein de son groupe irrévérencieux, Wraygunn, même si celui ci profite d'une vrai renommée au Portugal et revient sur le devant de la scène avec son nouvel album l'"Art Brut" (2012).
Dans l'interview qui suit, les deux artistes présentent leurs différents projets et expliquent comment ils se sont mutuallement séduits par leurs univers réciproques. Ils se sont avec le western philosophique « Hay Road » retrouvés autour de leur amour commun pour le cinéma.
« Hay Road » raconte le périple d'un berger, prénommé Alberto, appelé à venger son frère assassiné et à récupérer son bien. Même s'il doit pour cela s'opposer à l'autorité corrompue et à la tyrannie monarchique, dans un Portugal rural du début du XXème siècle. Alberto est aussi un homme de lettres qui a entrepris la traduction du roman fondateur de la désobéissance civile, écrit par l'américain Henri David Thoreau et publié pour la première fois en 1849. Très inspiré par Jim Jarmush, le réalisateur Rodriguo Areias lui emprunte notamment l'idée d'un prisonnier étranger dont les mots demeurent incompris par Alberto comme par le spectateur.
« Hay Road » raconte le périple d'un berger, prénommé Alberto, appelé à venger son frère assassiné et à récupérer son bien. Même s'il doit pour cela s'opposer à l'autorité corrompue et à la tyrannie monarchique, dans un Portugal rural du début du XXème siècle. Alberto est aussi un homme de lettres qui a entrepris la traduction du roman fondateur de la désobéissance civile, écrit par l'américain Henri David Thoreau et publié pour la première fois en 1849. Très inspiré par Jim Jarmush, le réalisateur Rodriguo Areias lui emprunte notamment l'idée d'un prisonnier étranger dont les mots demeurent incompris par Alberto comme par le spectateur.
Servi par les images magnifiques de la nature portugaise et un rythme lancinant, le film est gagné par une étrange poésie. Au delà de son message politique, cette œuvre et son personnage isolé, un peu seul contre tous, évoque la bataille d'artistes Portugais comme le réalisateur Alberto Areias ou ses coéquipiers Paulo Furtado et Rita Pereira : les porte-paroles d'une scène artistique riche mais difficile à exporter. Essentiellement en cause, le manque de moyens investis pour la promouvoir.
Pour Paulo Furtado, la collaboration avec Rodriguo Areias n'est pas si impromptue, puisque The Legendary Tigerman a déjà travaillé avec le réalisateur sur l'une des vidéos pour une des meilleurs chansons de son album Femina : My Stomach is The Most Violent of All of Italy.
Pour Paulo Furtado, la collaboration avec Rodriguo Areias n'est pas si impromptue, puisque The Legendary Tigerman a déjà travaillé avec le réalisateur sur l'une des vidéos pour une des meilleurs chansons de son album Femina : My Stomach is The Most Violent of All of Italy.
La bande originale qui résulte de leur collaboration est un moment de grâce, de fragilité, l'ébauche du drame intense qui court en sous-main dans l'oeuvre. Le duo portugais s'est appliqué à jouer la musique en live par dessus le film, lors d'un passage à Paris, dans l'établissement culturel le Centquatre dans le 19 ème arrondissement. C'est peu avant leur performance que cette rencontre a eu lieu.
Note : des questions de l'interview ont été coupées et des réponses compilées. Une versiion un peu différente paraîtra dans Trip Tips 20.
Quand avez-vous commencé à travailler sur la musique du film ?
Paulo Furtado : En février de l'année 2011. Puis nous avons fait quelques spectacles comme celui-ci, jouer la musique en live par dessus le film, au Portugal et au Brésil. C'est une expérience à part. Mais ce n'est pas la première fois : nous avons fait d'autres bandes originales ensemble et « Hay Road » est l'une d'entre elles. Elles sont très différentes les unes des autres.
Rita Redshoes : Notre première expérience de musique de film, c'était pour un film muet. C'est un film portugais appelé « A Dança do Paroxismo » [film de Jorge Brum de Canto, 1929]
Paulo : C'est un film d'avant garde.
Rita : Un réalisateur portugais... Donc c'était la première fois, la seconde c’était Hay Road. Et nous en avons fait un autre pour le théâtre, pour « Le Joueur » de Dostoïevski.
Paulo : C'était une pièce très longue, quatre heures (rires). Nous avons dû écrire beaucoup de musique. On a dû faire plus de trente chansons et thèmes.
Rita, parle-nous un peu de la musique que tu as enregistrée pour tes disques en solo.
Rita : Mon album date de 2010, et j'ai commencé à écrire des chansons pour le prochain. Je ne sais pas trop comment en parler, c'est très personnel, j'y suis liée intimement. La chose la plus importante à trouver pour moi, c'est une bonne mélodie. J'aime le musique folk, la musique country, et ça transparaît un eu dans ma musique. J'aime beaucoup la musique classique, que j'ai étudiée, c'est donc un mélange... C'est tout simple, c'est de la musique et des chansons écrites à propos de la vie, de ma vie, celle de gens que je connais, d'autres gens que j'ai inventés, des histoires. Il n'y a pas de message global adressé au monde entier (rires).
J'ai vu la vidéo dans laquelle vous jouez Hey Sister Ray, et je voulais savoir comment vous vous êtes rencontrés ? Selon vous, qu'est-ce qui fait que vous fonctionnez aussi bien ensemble ?
Paulo : Notre première collaboration était sur mon disque, Femina. J'ai entendu la première chanson de Rita avant qu'elle sorte son album, c'était sur MySpace sans doute. Et c'était Dream on Girl. C'était emprunt d'un univers que je n'avais pas retrouvé depuis longtemps, et je n'ai jamais rien entendu de tel. Ca m'a fait penser à la space age pop des années 50 ou 60, et les arrangements me renvoyaient aux bandes originales d'Henri Mancini. Ce genre de combinaison entre musique orchestrée, guitares et synthétiseurs.
Quand je commençais Femina, que j'ai écrit les chansons, je me suis retrouvé dans un concert de Rita et j'ai vu qu'elle jouait Lonesome Town. Je lui ai proposé que nous enregistrions Hey Sister Ray ensemble, puis nous avons finalement fait aussi Lonesome Town. C'est après ces premières chansons que nous avons pensé que nos univers musicaux allaient bien ensemble, et nous avons commencé à faire des bandes originales. Cela semblait naturel. Nous avons des langages musicaux très différents, c'est aussi pour cela que ça fonctionne.
J'ai créé Hey Sister Ray en pensant à l'univers de Rita. Tout s'est un peu produit ainsi sur Femina. Je lui ai proposé une autre chanson qu'elle n'a pas sentie (rire). La chanson est calme car il fallait laisser de l'espace pour le piano et pour les voix.
Il semble que le film soit fortement symbolique. Mais il a aussi l’aspect d’un western, qui peut sans doute attirer un plus large public. Que pensez-vous du film ?
Paulo : Nous aimons beaucoup le film. On y trouve différentes dimensions.
Rita : Le message le plus important dans le film provient d'un livre par Henri David Thoreau...
Paulo : Sur la désobéissance civile.... Le personnage principal traduit ce livre en portugais, et il y a plusieurs citations du livre insérées dans le film. Le livre a été écrit dans un période de la vie de Thoreau où il est allé en prison parce qu'il refusait de payer des taxes, il les trouvait injustes. Il réfléchissait à une alternative au Gouvernement, comme le rendre plus juste pour le peuple.
Rita : En ce moment, au Portugal et en Europe, on peut établir une relation avec ces citations... Le Portugal vit un période très difficile pour tout le monde... Ce film est encore plus fort en ce moment, où on a besoin de pointer ce qui ne va pas, quand rien, ou presque rien ne fonctionne plus. L'injustice est un sentiment qu'on peut ressentir dans l'air.
Paulo : Le film se passe cent ans en arrière, et le livre a été écrit il y a 150 ans [publié la première fois en 1849], et pourtant tout semble si actuel. Pour nous c'est un film triste, car il parle d'un ancien Portugal qui aurait dû changer, mais nous sentons qu'il y a beaucoup de points communs entre le pays d'alors et celui d'aujourd'hui. La situation d'injustice que décrit le film peut être ressentie par des gens de toute l'Europe.
Vous avez accompli un travail très particulier sur la musique de Hay Road. Pouvez-vous décrire les techniques que vous avez utilisées ? Et quels sentiments essayiez-vous d'obtenir ?
Rita : Pour ce film, nous avons tenté de créer un environnement sonore spécifique, en prenant un peu de la musique de Paulo, un peu de la mienne, mais surtout en produisant quelque chose d'original. Nous avons acheté plusieurs anciens instruments que nous n'avons pas réparés.
Paulo : Des instruments du début des années 1900, comme le Marxophone, le Célestaphone, le violon-ukulélé ou le violon-harpe.
Rita : Des instruments étranges... Et nous avons commencé à les jouer. A notre façon (rires).
Paulo : Le film était co-produit avec la Finlande, ils avaient un orchestre là-bas que nous aurions peut-être eu la possibilité d'utiliser... C'était l'idée du réalisateur Rodriguo Areias quand il nous a sollicités au début. Nous avons commencé alors à voir les premières images du film, son tempo, comment il se développait, et les silences dont il avait besoin... Nous aurions adoré aller en Finlande, y rester deux semaines, enregistrer avec l'orchestre, mais nous n'avons pas senti que c'était ce dont le film avait besoin. Nous en avons discuté avec le réalisateur, et nous lui avons soumis une alternative, ces sons que nous avions trouvés... Parfois ce n'est même pas vraiment des morceaux, ce sont des ambiances. A notre avis le film avait besoin de beaucoup de silence. Il n'a de musique que lorsqu’un tel besoin se fait sentir. Nous préférons par moments laisser le film à lui-même. Pour nous il s’agissait de se mettre dans les pas d'Alberto et de prendre en compte le rythme du film.
Avez-vous commencé à travailler sur votre prochain album ?
Rita : Mes deux albums sont très différents ; le premier album est plus influencé par la musique classique, le deuxième est peut-être plus américain. Je pense que je vais retourner davantage à mes amours pour la musique classique.
Paulo : Je suis encore en train d'expérimenter beaucoup de choses différentes... j'ai aussi un autre groupe, Wraygunn : un nouvel album va sortir en France le 22 octobre. Je suis en train d'écrire un nouvel album de Legendary Tigerman... J'expérimente beaucoup avec des sons électroniques à l'aide de ma guitare, je recherche des ambiances plus profondes, plus lourdes. Plus sombres sans doute. Mais je suis toujours en train d'écrire. Il y aura peut-être seulement une ou deux personnes invitées cette fois, qui auront contribué aux chansons. Ce sera plus recentré sur moi, j'ai envie de revenir un peu à ma propre personne (rires). Pas de nouvelles reprises, ou peut-être une seule.
Rita : Il ne veut plus d'autres filles !
Paulo : Pas sur l'album. (rires)
Quand avez-vous commencé à travailler sur la musique du film ?
Paulo Furtado : En février de l'année 2011. Puis nous avons fait quelques spectacles comme celui-ci, jouer la musique en live par dessus le film, au Portugal et au Brésil. C'est une expérience à part. Mais ce n'est pas la première fois : nous avons fait d'autres bandes originales ensemble et « Hay Road » est l'une d'entre elles. Elles sont très différentes les unes des autres.
Rita Redshoes : Notre première expérience de musique de film, c'était pour un film muet. C'est un film portugais appelé « A Dança do Paroxismo » [film de Jorge Brum de Canto, 1929]
Paulo : C'est un film d'avant garde.
Rita : Un réalisateur portugais... Donc c'était la première fois, la seconde c’était Hay Road. Et nous en avons fait un autre pour le théâtre, pour « Le Joueur » de Dostoïevski.
Paulo : C'était une pièce très longue, quatre heures (rires). Nous avons dû écrire beaucoup de musique. On a dû faire plus de trente chansons et thèmes.
Rita, parle-nous un peu de la musique que tu as enregistrée pour tes disques en solo.
Rita : Mon album date de 2010, et j'ai commencé à écrire des chansons pour le prochain. Je ne sais pas trop comment en parler, c'est très personnel, j'y suis liée intimement. La chose la plus importante à trouver pour moi, c'est une bonne mélodie. J'aime le musique folk, la musique country, et ça transparaît un eu dans ma musique. J'aime beaucoup la musique classique, que j'ai étudiée, c'est donc un mélange... C'est tout simple, c'est de la musique et des chansons écrites à propos de la vie, de ma vie, celle de gens que je connais, d'autres gens que j'ai inventés, des histoires. Il n'y a pas de message global adressé au monde entier (rires).
J'ai vu la vidéo dans laquelle vous jouez Hey Sister Ray, et je voulais savoir comment vous vous êtes rencontrés ? Selon vous, qu'est-ce qui fait que vous fonctionnez aussi bien ensemble ?
Paulo : Notre première collaboration était sur mon disque, Femina. J'ai entendu la première chanson de Rita avant qu'elle sorte son album, c'était sur MySpace sans doute. Et c'était Dream on Girl. C'était emprunt d'un univers que je n'avais pas retrouvé depuis longtemps, et je n'ai jamais rien entendu de tel. Ca m'a fait penser à la space age pop des années 50 ou 60, et les arrangements me renvoyaient aux bandes originales d'Henri Mancini. Ce genre de combinaison entre musique orchestrée, guitares et synthétiseurs.
Quand je commençais Femina, que j'ai écrit les chansons, je me suis retrouvé dans un concert de Rita et j'ai vu qu'elle jouait Lonesome Town. Je lui ai proposé que nous enregistrions Hey Sister Ray ensemble, puis nous avons finalement fait aussi Lonesome Town. C'est après ces premières chansons que nous avons pensé que nos univers musicaux allaient bien ensemble, et nous avons commencé à faire des bandes originales. Cela semblait naturel. Nous avons des langages musicaux très différents, c'est aussi pour cela que ça fonctionne.
J'ai créé Hey Sister Ray en pensant à l'univers de Rita. Tout s'est un peu produit ainsi sur Femina. Je lui ai proposé une autre chanson qu'elle n'a pas sentie (rire). La chanson est calme car il fallait laisser de l'espace pour le piano et pour les voix.
Il semble que le film soit fortement symbolique. Mais il a aussi l’aspect d’un western, qui peut sans doute attirer un plus large public. Que pensez-vous du film ?
Paulo : Nous aimons beaucoup le film. On y trouve différentes dimensions.
Rita : Le message le plus important dans le film provient d'un livre par Henri David Thoreau...
Paulo : Sur la désobéissance civile.... Le personnage principal traduit ce livre en portugais, et il y a plusieurs citations du livre insérées dans le film. Le livre a été écrit dans un période de la vie de Thoreau où il est allé en prison parce qu'il refusait de payer des taxes, il les trouvait injustes. Il réfléchissait à une alternative au Gouvernement, comme le rendre plus juste pour le peuple.
Rita : En ce moment, au Portugal et en Europe, on peut établir une relation avec ces citations... Le Portugal vit un période très difficile pour tout le monde... Ce film est encore plus fort en ce moment, où on a besoin de pointer ce qui ne va pas, quand rien, ou presque rien ne fonctionne plus. L'injustice est un sentiment qu'on peut ressentir dans l'air.
Paulo : Le film se passe cent ans en arrière, et le livre a été écrit il y a 150 ans [publié la première fois en 1849], et pourtant tout semble si actuel. Pour nous c'est un film triste, car il parle d'un ancien Portugal qui aurait dû changer, mais nous sentons qu'il y a beaucoup de points communs entre le pays d'alors et celui d'aujourd'hui. La situation d'injustice que décrit le film peut être ressentie par des gens de toute l'Europe.
Vous avez accompli un travail très particulier sur la musique de Hay Road. Pouvez-vous décrire les techniques que vous avez utilisées ? Et quels sentiments essayiez-vous d'obtenir ?
Rita : Pour ce film, nous avons tenté de créer un environnement sonore spécifique, en prenant un peu de la musique de Paulo, un peu de la mienne, mais surtout en produisant quelque chose d'original. Nous avons acheté plusieurs anciens instruments que nous n'avons pas réparés.
Paulo : Des instruments du début des années 1900, comme le Marxophone, le Célestaphone, le violon-ukulélé ou le violon-harpe.
Rita : Des instruments étranges... Et nous avons commencé à les jouer. A notre façon (rires).
Paulo : Le film était co-produit avec la Finlande, ils avaient un orchestre là-bas que nous aurions peut-être eu la possibilité d'utiliser... C'était l'idée du réalisateur Rodriguo Areias quand il nous a sollicités au début. Nous avons commencé alors à voir les premières images du film, son tempo, comment il se développait, et les silences dont il avait besoin... Nous aurions adoré aller en Finlande, y rester deux semaines, enregistrer avec l'orchestre, mais nous n'avons pas senti que c'était ce dont le film avait besoin. Nous en avons discuté avec le réalisateur, et nous lui avons soumis une alternative, ces sons que nous avions trouvés... Parfois ce n'est même pas vraiment des morceaux, ce sont des ambiances. A notre avis le film avait besoin de beaucoup de silence. Il n'a de musique que lorsqu’un tel besoin se fait sentir. Nous préférons par moments laisser le film à lui-même. Pour nous il s’agissait de se mettre dans les pas d'Alberto et de prendre en compte le rythme du film.
Avez-vous commencé à travailler sur votre prochain album ?
Rita : Mes deux albums sont très différents ; le premier album est plus influencé par la musique classique, le deuxième est peut-être plus américain. Je pense que je vais retourner davantage à mes amours pour la musique classique.
Paulo : Je suis encore en train d'expérimenter beaucoup de choses différentes... j'ai aussi un autre groupe, Wraygunn : un nouvel album va sortir en France le 22 octobre. Je suis en train d'écrire un nouvel album de Legendary Tigerman... J'expérimente beaucoup avec des sons électroniques à l'aide de ma guitare, je recherche des ambiances plus profondes, plus lourdes. Plus sombres sans doute. Mais je suis toujours en train d'écrire. Il y aura peut-être seulement une ou deux personnes invitées cette fois, qui auront contribué aux chansons. Ce sera plus recentré sur moi, j'ai envie de revenir un peu à ma propre personne (rires). Pas de nouvelles reprises, ou peut-être une seule.
Rita : Il ne veut plus d'autres filles !
Paulo : Pas sur l'album. (rires)
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