O
Doux-amer, apaisé
americana
Un album qui ne sort pas la grosse artillerie et ne se vend pas sous une pochette couverte d'anges ténébreux ou autres émanations issues des tourments de la création. Au centre des Felices Brothers (originaires de Woodstock, la bien célèbre ville de l'état de Ne York...) il n'y a désormais plus que 2 frères sur 3, mais la présence de fiddle (violon des rues), d'accordéon donne à l'ensemble, enregistré dans les conditions du live, un coté chaleureux qui perdure avec les écoutes. On le réécoutera d'abord pour les entraînantes Cherry Licorice et Lion. Leur capacité à raconter des histoires assez poétiques est intacte et si l'album manque de nuances à cause de leurs limites techniques, les ballades Constituents ("chasing monkeys throught the rings of hell") ou Alien, ou encore Saturday Night se posent de manière très pardonnables sur des accords de claviers un peu amers. La voix écorchée de James Felice est bien dans le ton. Les harmonies vocales, hasardeuses et 'authentiques', ajoutent une dernière toujours de charme à l'album d'un groupe plus ancien qu'on ne pourrait le croire. Cela fait presque 10 ans qu'on les voit enregistrer sans chercher à faire beaucoup de bruit.
Commentaire vu sur You Tube : "Who ever the guy with the violin is, fuck him!!!"
Le triste sort réservé au violon quand il est joué par un groupe de 'rock'.
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