O
attachant/poignant
indie rock
Pour
ceux qui ne connaissent pas Conor Oberst ni le dernier acte de sa saga
collaborative, ceci n’est pas un authentique nouvel album mais ça vaut le détour.
Le country-indie-rock n’roll à la
sauce mexicaine du groupe y est particulièrement débraillé, ce qui leur réussit
assez bien. On aime tant la voix si caractéristique d’Oberst, et c’est étonnant
qu’il ait laissé interpréter tant de chansons par ses camarades… One of My
Kind reste cependant son projet. Ceci grâce à trois moments hors du commun
:One Of My Kind, Gentleman’s Pact et Breezy, qui constituèrent en
2008 un EP. Le reste de l’album sert de prolongation agréable à ces pépites
inspirées par les régions qui surplombent l’Eldorado, enregistrées pour la
première fois juste avant que Conor Oberst ne gagne El Paso, au Texas, pour
enregistrer Outer South, l’un des disques les plus généreux, enjoués, et
même engagés de l’année 2009. Ces chansons sont ici recyclées pour servir de
bande-son à l’un des films musicaux les plus improbables de 2012, un
documentaire imprévu sur la fondation fortuite du groupe d’Oberst, The Mystic
Valley Band (5 personnes). Ils ont réinventé la bohème américaine exilée au
Mexique, sans que les soupçons quant à l’utilisation de cocaïne ne puissent
être vérifiés.
Voir ma chronique intégrale sur FAUST SCEPTIK
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