OO
extravagant, audacieux, vintage
funk, rock
https://josephliddyandtheskeletonhorse.bandcamp.com/album/the-big-sarong-2
Un album à la production limpide, un petit orchestre funk au service des compositions exubérantes, extravagantes de Joseph Liddy, vite qualifié de 'génie' par certains de ces fans. Les onze de ce groupe là semblent passer le meilleur moments de leur vie, depuis la sortie numérique de cet album plein de bravoure et de malice bodybuildée. Ils m'ont rappelé Saskwatch, autre combo australien plutôt dévoué à la soul, et qui avait enchanté l'été 2014 avec Nose Dive.
Les deux batteurs et le bassiste sont particulièrement sollicités à la tenue de morceaux tels Love Supernatural, entre bain seventies et modernité. Un grand bain de soleil, avec des choeurs évangélisateurs et expressifs en diable (You're Alright) et la voix parfois fervente de Liddy, en faux Lennon parfaitement sûr de son fait, virulent dans son envie de se perdre dans la musique, de simplement regarder la roue tourner, et dont l'immense mérite reste d'avoir donné tant de cohésion à 10 musiciens . Son audace brille sur Golden Shoes, une ballade à tiroir comme trop peu osent encore en faire, par peur d'anachronisme. Plus loin, les congas les sons plus analogiques les uns que les autres nous laissent en pleine lumière avec Chase the Rainbow. C'est une odyssée qui allie des moments dégageant un sentiment plus personnel (Peace of Heaven) avec un panel grandiloquent. A la fin, The Toob semble le garant du classicisme funk le plus virtuose.
Le groupe est en plein accélérationisme, semble prendre les mesures du monde de demain, forme une nouvelle écologie musicale funk, anticiper nos désirs d'une scène aux possibilités vitales seulement limitée par les raisons financières. A soutenir, sans doute !
https://josephliddyandtheskeletonhorse.bandcamp.com/album/the-big-sarong-2
Un album à la production limpide, un petit orchestre funk au service des compositions exubérantes, extravagantes de Joseph Liddy, vite qualifié de 'génie' par certains de ces fans. Les onze de ce groupe là semblent passer le meilleur moments de leur vie, depuis la sortie numérique de cet album plein de bravoure et de malice bodybuildée. Ils m'ont rappelé Saskwatch, autre combo australien plutôt dévoué à la soul, et qui avait enchanté l'été 2014 avec Nose Dive.
Les deux batteurs et le bassiste sont particulièrement sollicités à la tenue de morceaux tels Love Supernatural, entre bain seventies et modernité. Un grand bain de soleil, avec des choeurs évangélisateurs et expressifs en diable (You're Alright) et la voix parfois fervente de Liddy, en faux Lennon parfaitement sûr de son fait, virulent dans son envie de se perdre dans la musique, de simplement regarder la roue tourner, et dont l'immense mérite reste d'avoir donné tant de cohésion à 10 musiciens . Son audace brille sur Golden Shoes, une ballade à tiroir comme trop peu osent encore en faire, par peur d'anachronisme. Plus loin, les congas les sons plus analogiques les uns que les autres nous laissent en pleine lumière avec Chase the Rainbow. C'est une odyssée qui allie des moments dégageant un sentiment plus personnel (Peace of Heaven) avec un panel grandiloquent. A la fin, The Toob semble le garant du classicisme funk le plus virtuose.
Le groupe est en plein accélérationisme, semble prendre les mesures du monde de demain, forme une nouvelle écologie musicale funk, anticiper nos désirs d'une scène aux possibilités vitales seulement limitée par les raisons financières. A soutenir, sans doute !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire