O
communicatif, poignant
country rock, pop
Chaque chanson, chaque album raconte le choix crucial et quotidien qu'il faut faire d'être isolé
dans l'abyme de ses choix ou d'être avec les autres, dans un élan où tout est possible.
Divisionary fait, de manière limpide la démonstration de cette dernière situation, avec force
mélodies (Big Idea ! No Pressure !), sous les hospices réparateurs de mains frappées à
l'unisson. Un chanteur devrait toujours venir d'un endroit adopté par lui seul pour se poser là,
capable de rassembler ses inspirations en un message
clair. Tim Robbins a passé 10 jours dans le silence d'un centre de méditation Vipassana en
Inde, où il n'avait pas le droit d'écrire non plus. La voix trahit des souvenirs douloureux du
passé, comme sur Our Demons, mais c'est le simple plaisir de laisser les impressions de vie
remonter à la surface, avec toute la fraîcheur dont est capable ce genre de country rock, qui
prédomine. Et il y a un hymne indispensable en fin d'album, une chanson qui marche quel que
soit notre âge, notre condition, nos goûts en matière de vie : Divisionary (Do The Right Thing).
Tambourins, piano, percussions explosives, et chant en call-and-responses donnent une
épiphanie pop moderne. En attendant le deuxième et hypothétique album de ce groupe aux
voix entrelacées et juvéniles, Avi Buffalo, que Ages and Ages évoquent souvent...
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