OO
Lyrique, intimiste, romantique
slowcore, folk
Un an d’écoute de disques, c’est solitaire. Certaines chansons éclairent cette solitude, pas pour nous faire sentir moins seuls, mais pour nous plonger plus loin au cœur de l’engagement qu’on a pris de continuer. Pas seulement par plaisir, se dit t-on, mais parce ue, comment s’évaderait t-on autrement ? Les barrières sont de tous les côtés, alors quand il s’agit d’en sauter une pour accéder directement à l’émotion, on ne se fait pas prier. C’est le cas avec le groupe de slowcore norvégien The White Birch, et leur chanson – la mélopée Solid Dirt - est l’un de ces moments où, arrivé à une étape de l’année, en plein isolement, on se sent éclairé de l’intérieur par un certain romantisme.
La lenteur ne semble pas, au premier abord, la façon idéale de se donner du cœur à l’ouvrage. Mais la matière musicale la plus profonde fait fi du minimalisme ou de la lenteur. De surcroît, The White Birch sonne comme un projet/groupe vieux. Au sens de vénérable. Débuté en 1995, ils n’y avait pas eu d’album depuis 2005. C’est que Ola Flottum compose, sans surprise, des musiques de film.
The Weight of Spring est cinématique dans le sens où il amène une intrigue, comme Supper, le disque de Bill Callahan . Ici, pas une mais trois chanteuses, dont l’apparition inoubliable, à la mi-temps d’une chanson titre de 6 minutes, de Ingrid Olava. Cela vient après Winter Bride, le moment le plus soporifique de cette œuvre. Dès lors, pour, pour ne pas lasser, l’album enchaîne les duos et les moments d’une grâce inespérée (The Hours, Lantern…). Au-delà du piano, le violoncelle est l’instrument de prédilection de Ola Flottum, qui sait ainsi laisser dériver son œuvre à la mélancolie autonome plutôt qu’écrasante.
The Weight of Spring est cinématique dans le sens où il amène une intrigue, comme Supper, le disque de Bill Callahan . Ici, pas une mais trois chanteuses, dont l’apparition inoubliable, à la mi-temps d’une chanson titre de 6 minutes, de Ingrid Olava. Cela vient après Winter Bride, le moment le plus soporifique de cette œuvre. Dès lors, pour, pour ne pas lasser, l’album enchaîne les duos et les moments d’une grâce inespérée (The Hours, Lantern…). Au-delà du piano, le violoncelle est l’instrument de prédilection de Ola Flottum, qui sait ainsi laisser dériver son œuvre à la mélancolie autonome plutôt qu’écrasante.
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