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jeudi 24 septembre 2015

DAVE RAWLINGS MACHINE - Nashville Obsolete (2015)





OO
poignant, ludique, apaisé
Bluegrass, country, folk

Dave Rawlings est connu d’abord pour accompagner, sur disque et en tournée, l’inestimable (pour la musque bluegrass et country de son pays) Gillian Welch. Un trésor national de la génération suivante à celle de Neil Young. Rawlings est quant à lui un guitariste unique, passionné de soli acoustiques inventifs et doux à la fois. Tous deux ont sans doute gardé un bon souvenir de leur concert au Ryman Auditorium de Nashville en 2014, en compagnie de John Paul Jones (Led Zeppelin !) à la mandoline, Willie Watson (The Old Crow Medecine Show) à la guitare, et Paul Kowert (les Punch Brothers) à la contrebasse. Ces deux derniers font aussi leur apparition sur cet album original et plein de charme.

Welch comme Rawlings savent qu’il y a de la magie dans cette musique traditionnelle propre aux révérences, aux hommages mais aussi aux surprises. Dans Nashville Obsolete, les ambiances proposées par Rawlings, et jusqu’à sa façon de chanter, provoquent l’étonnement et le ravissement.


On pense intensément à Neil Young au début, dans sa période On The Beach/Tonight’s The Night (1974/1975). La première est faite pour déchirer les cœurs, bien transformée par son refrain d’une seule syllabe. Le solo démontre parfaitement le ‘style’ Rawlings, et ce qu’il avait peut-être encore plus développé sur son premier album, A Friend or a Friend (2009). La suivante, Short Haired Woman Blues, dont le titre est peut un clin d’œil à Dylan, démarre sur une mélodie familière, avant de surprendre encore et encore par sa lumière insoupçonnée. The Trip rappelle, par sa façon narrative et un peu sombre, et le ton employé par Rawlings, l’ouverture de l’album de Tom Brosseau, Hard Luck Boy, tant que les refrains, et donc Gillian Welch, n’apparaissent pas. Le tempo est lent, c’est le meilleur moyen qu’a trouvé ce compositeur de country pour donner à ses chansons leur valeur hypnotique. La présence de Gillian Welsch est encore bienvenue sur The Last Pharaoh, une train song un peu fantasque. Candy continue en terrain ludique et entêtant. 

Dommage de ne pas avoir mis leur reprise de Going To California dans l'album.

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